Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

LDA Journaliste

Email: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La deuxième journée du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et socialistes-démocrates, qui s’est tenu le 30 mai 2023 a été marquée par la tenue d'une série d'ateliers tous axés autour de la thématique des droits de l'homme dont les parlementaires présents ont salué le Royaume du Maroc pour son engagement en faveur des Droits de l’homme.

Ces ateliers étaient animés par des experts, des spécialistes et des politiciens de renom, présents a ce forum. Ils  ont abordé différents sujets tels que la migration internationale, la promotion des droits de l'homme et la lutte contre toutes les formes de haines et d'extrémismes.

Ces parlementaires se sont penchés sur les mécanismes et les instruments internationaux visant à protéger et à promouvoir les droits de l'homme. A  cet effet, des parlementaires latino-américains ont salué l'engagement du Maroc en faveur des droits de l'homme et les efforts considérables accomplis par le Royaume dans ce domaine.

Dans son intervention, Carla Ayala, députée mexicaine a exprimé le souhait de son pays de pouvoir s'inspirer davantage de l'expérience marocaine en matière de promotion des droits de l'homme, tout en mettant en avant les expériences politiques, économiques et sociales remarquables du Maroc ainsi que sa forte présence sur la scène internationale.

Pour sa part, Carlos Manzia, président des Jeunes du Parti révolutionnaire institutionnel mexicain, a déclaré que son pays, le Mexique ne cesse de reconnaitre les efforts du Maroc en matière de promotion des droits de l'homme.

Par ailleurs, Il a souligné que le Mexique était confronté à des défis similaires en matière de droits de l'homme et que les échanges d'expériences et de bonnes pratiques avec le Maroc seraient bénéfiques pour les deux pays.

Enfin, Carlos Manzia a exprimé son admiration face aux grandes réalisations politiques, économiques et sociales accomplies par le Maroc. Manzia est ainsi revenu sur la stabilité politique du Royaume et sur le rôle de leader régional que le Maroc était désormais capable de jouer en Afrique du Nord.

Mohamed Compaoré, envoyé Spécial

Comment

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba, a annoncé plusieurs projets créateurs de richesses et d’emplois dans le cadre du Plan national de développement (PND 2021-2025), jeudi 25 mai 2023, à la tribune de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) dénommée ‘’Focus PND’’.

Invité de la tribune, M. Diarrassouba a annoncé qu’un appel d’offres a été lancé pour le recrutement d’une entreprise en vue d’opérationnaliser un régime de suivi et de traçabilité des produits du tabac, qui permettra, non seulement, d’identifier les différents intervenants dans la chaîne de production.

A l’en croire, ce dispositif devrait permettre de suivre le circuit parcouru par les produits du tabac fabriqués ou importés en Côte d’Ivoire, de façon à réduire significativement la visibilité et l’attrait des produits du tabac, ainsi que leurs effets nocifs sur les populations.

Il a également annoncé la construction de 11 marchés de gros pour lutter contre la cherté de la vie et le faible approvisionnement des marchés en denrées alimentaires ainsi que l’insuffisance de l’offre et la saisonnalité des produits vivriers qui exercent une pression sur les prix à certaines périodes de l’année.

La première phase de ce projet a obtenu un financement de 84,5 milliards de CFA de la Banque mondiale à travers le Projet de développement des chaînes de valeurs vivrières (PDC2V). Cette première phase consistera en la construction de trois marchés de gros à Abidjan (140 ha), Abengourou (81 ha) et à Daloa (100 ha).

Le ministre a précisé que les appels d’offres pour le recrutement des entreprises pour la réalisation de ces infrastructures seront bientôt lancés. La deuxième phase concerne la construction des huit autres marchés de gros (Korhogo, Man, Soubré, Bongouanou, Divo, Odienné, Bondoukou et Yamoussoukro) pour lesquels il est à la recherche de financement.

Dans la même veine, il est prévu un projet de construction de 17 centres de groupage et de collecte pour un financement de de 21,43 milliards de francs CFA que l’Etat de Côte d’Ivoire recherche. Un projet de reconstruction de 18 marchés de détails incendiés est évalué à 129 milliards de francs CFA.

Au niveau de l’industrie, le gouvernement ivoirien prévoit la mise en place de sept clusters prioritaires et l’aménagement de la zone industrielle de San-Pedro (Sud-ouest, zones industrielles existantes et réserves industrielles). Le coût du projet est estimé à 100 milliards de francs CFA. De même que le projet de réhabilitation des zones industrielles de Koumassi et de Vridi pour un investissement de 23,35 milliards de francs CFA.

Le financement du PND 2021-2025 s’élève à 59 000 milliards de francs CFA, avec une contribution attendue du secteur privé de 74%, soit 43 660 milliards de francs CFA et du secteur public à concurrence de 26%, soit 15 340 milliards de francs CFA.

Focus PND est une initiative de la CGECI qui offre la possibilité aux membres du Gouvernement de présenter les opportunités d’investissement du PND de leurs départements respectifs au secteur privé.

 

Comment

Prenant part au 1er Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates qui se tient du 29 au 31 mai 2023 à Marrakech (Maroc), le député malien Nouhoum Sarr dans son intervention au cour d’un panel qui avait pour thème: « paix et sécurité dans le monde : nouveaux défis géopolitiques » a appelé pour plus de solidarité autour de son pays qui traverse une crise politico- sécuritaire.

Dans sa prise de parole, le parlementaire malien, par ailleurs, président du parti du Front Africain pour le Développement, a relevé le fait que le monde est « en ébullition, au niveau tant sécuritaire que sanitaire » et que le Mali n’y échappe pas avec la dégradation de la situation au Sahel ». Et de souligner que  c’est « un devoir de travailler avec ardeur dans la construction de la paix ».

En sus, le deputé malien interpelle les organisations internationales qui devraient changer de paradigmes pour assumer pleinement leurs responsabilités historiques afin de mettre en place une paix durable et inclusive.

Il fait savoir que la paix et la sécurité « ne sont possibles que si l’on met tout en œuvre pour remplacer les armes par le papier, le crayon et le dialogue ». a-t-il lancé.

Par conséquent, M. Sarr appelle à l’implication des institutions internationales en générale et particulièrement l’Afrique à trouver une solution pérenne à la crise politico-sécuritaire que traverse le Mali, seul gage pour paix durable et de stabilité dans la région. A-t-il conclut.

Mohamed Compaoré, envoyé Spécial 

Comment

Cinq gouverneurs de la Banque africaine de développement ont signé un accord par lequel ils s’engagent à contribuer à hauteur d’au moins 1 million de dollars à la reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD), le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque.

Dans le cadre de l’accord auto-initié, la circonscription des cinq membres à savoir: Gambie, Ghana, Libéria, Sierra Leone et Soudan  contribuera aux ressources du FAD dès le prochain cycle de reconstitution, en 2025.

Avec près de la moitié de ses pays bénéficiaires classés parmi les États fragiles, le Fonds africain de développement contribue à la réduction de la pauvreté et au développement économique et social des pays africains les moins avancés, en leur fournissant des financements concessionnels pour des projets et programmes.

La cérémonie de signature s’est tenue en marge des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque africaine de développement, dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh.

L’accord a été signé par les gouverneurs – ou gouverneurs provisoires – de la Banque africaine de développement pour les cinq pays, en l’occurrence : Seedy Keita, ministre des Finances de la Gambie ; Mohammed Amin Adam, ministre d’État au ministère des Finances (signant au nom du ministre des Finances Ken Ofori-Atta) ; Augustus Flomo, vice-ministre de la Gestion économique du Libéria (au nom du ministre des Finances Samuel Tweah) ; Bockarie Kalokoh, vice-ministre des Finances de la Sierra Leone (au nom du ministre des Finances Sheku Bangura) ; et Muhammad Bashar Muhammad, sous-secrétaire à la Planification économique du Soudan (au nom du ministre des Finances Gibril Ibrahim).

L’accord érige la mobilisation des recettes intérieures au rang de priorité. Il fait obligation aux pays membres de consacrer au moins 3 millions de dollars par an au renforcement des flux de recettes intérieures, ce qui permettra de débloquer davantage de fonds pour accélérer le développement. Autre domaine prioritaire : l’expansion de la croissance économique menée par le secteur privé local, grâce au soutien aux petites entreprises.

Ils se sont également engagés à investir 1 million de dollars pour augmenter leurs participations au sein du Groupe de la Banque.

Au total, chacun des membres de la circonscription investira au moins 8 millions de dollars par an sur son budget national, pour mettre en œuvre l’accord, qui couvre aussi l’atténuation des effets des changements climatiques.

Rufus Darkortey, administrateur de la circonscription qui assistait à la cérémonie de signature, a indiqué que l’accord permettrait aux cinq pays de déployer des politiques qui renforceront leur résilience économique.

« C’est un moyen d’accélérer le rythme du développement et de la croissance dans nos pays respectifs, pour compléter le soutien que nous avons de nos partenaires au développement », a déclaré M. Darkortey.

« L’accord arrive à point nommé et va stimuler la mobilisation des recettes intérieures, qui est devenue plus critique dans les efforts de développement des pays dans le contexte actuel des vents contraires de l’économie mondiale », a indiqué le gouverneur Keita.

M. Kalokoh a également salué l’accord : « Il est essentiel de veiller à ce que le secteur privé soit fort et, avec cet accord, nous montrons notre engagement à consacrer une partie du budget national à la mise en œuvre et à l’intensification de ces initiatives ».

M. Flomo a indiqué que le Libéria demeure attaché à l’accord et qu’il prévoit d’augmenter son allocation budgétaire aux secteurs sélectionnés au fil du temps.

« Nous sommes convaincus que travailler à bâtir la résilience et traiter des enjeux comme les changements climatiques et la contribution aux ressources du FAD aidera à renforcer la Banque et nous aidera nous-mêmes », a-t-il ajouté.

M. Bashar, du Soudan, a déclaré : « En dépit de la triste situation dans laquelle se trouve mon pays, nous nous engageons à respecter l’accord, parce que c’est un pas dans la bonne direction et qu’il correspond à nos plans de développement ».

M. Adam, du Ghana, a indiqué que l’accord est aligné sur le projet du Ghana de faire passer ses recettes intérieures de 15 % en 2022 à 18,7 % d’ici à 2026.

« L’Afrique ne peut pas constamment être en position de recevoir et c’est pourquoi cet accord entre en jeu — nous devons prendre des initiatives locales pour soutenir nos efforts de développement tout en tirant parti des ressources extérieures », a-t-il déclaré. 

hn

Comment

Des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates réunit à Marrakech ont appelé, lundi 29 mai 2023 à mettre l’accent sur la promotion de la paix et de la sécurité dans le monde.

Intervenant lors de la 1ère session des travaux du Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates, sous le thème « paix et sécurité dans le monde : nouveaux défis géopolitiques », des parlementaires ont abordé les moyens de maintien et de promotion de la paix et de la sécurité dans un monde qui fait fasse a la recrudescence des conflits et des discours de haine.

A cette occasion, le député Andres Calle, du parti libéral de Colombie, a souligné la nécessité de consolider la paix et la sécurité dans le monde sur la base de la lutte pour les droits humains et rappeler que l’on « ne peut parler de paix et de sécurité sans comprendre la lutte pour la liberté et les droits humains ».

Dans cette quête permanente de liberté et de paix, le député malien Nouhoum Sarr, président du parti du Front africain pour le développement, a relevé le fait que le monde est « en ébullition, au niveau tant sécuritaire que sanitaire » et que le Mali n’y échappe pas avec la dégradation de la situation au Sahel ». Et de souligner que   c’est « un devoir de travailler avec ardeur et dans la construction de la paix ».

En sus, le parlementaire malien interpelle les organisations internationales qui  devraient changer de paradigmes pour assumer pleinement leurs responsabilités historiques afin de mettre en place une paix durable et inclusive.  Il fait savoir que la paix et la sécurité « ne sont possibles que si l’on met tout en œuvre pour remplacer les armes par le papier, le crayon et le dialogue ». a-t-il conclut.

Yunus Baris Erturk, responsable des relations extérieures de la jeunesse du Parti républicain du peuple (CHP) turc, quant à lui soutien que la mise en place de la protection sociale et de la couverture médicale ont fait reculer les idéologies extrêmes. Et d’ajouter que la paix et la sécurité doivent être protégées par les peuples et non par les organisations.

 Il est bien de préserver la paix et de la sécurité afin d’éviter les conflits armés, a souligné, de son côté, la députée Malika Zekhnini. Maintenir la paix et de la sécurité internationales est la seule condition valable pour bâtir un monde plus sûr où règne la démocratie, a-t-elle soutenu.

Lutter contre les disparités sociales et territoriales, rompre avec l’exclusion et faire triompher les valeurs humaines et démocratiques, il est nécessaire de redéfinir l’équilibre des pouvoirs. A-t-elle souhaité.

Le secrétaire général de l’Union internationale de la jeunesse socialiste (IUSY), Bruno Gonçalves, a, quant à lui, mis l’accent sur la nécessité, de construire un monde juste et équitable.

Selon lui, la sécurité et la démocratie ne devraient pas nécessairement aller de pair”, a-t-il distingué, expliquant que la sécurité s’apparente aux alliances qui s’emploient à la prévention des guerres, tandis que plusieurs partis politiques de bords différents partagent les même valeurs qui ont trait à la démocratie, d’où l’intérêt de procéder autrement dans la résolution des conflits.

A noter que le Forum international des jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates, se tient jusqu’au 31 mai 2023.

Mohamed Compaoré, envoyé Spécial

Comment

GoGlobal, l'un des principaux employeurs de référence (EOR), étend son empreinte mondiale avec l'ouverture de filiales opérationnelles dans 18 pays d'Afrique. Cette démarche stratégique permet à GoGlobal d'offrir une couverture locale exhaustive sur un tiers du continent africain, positionnant l'entreprise comme un acteur clé dans le soutien aux entreprises multinationales (EMN) qui se développent en Afrique.

Nick Broughton, partenaire chez GoGlobal, déclare : « L'Afrique a connu une transformation impressionnante, passant d'une perspective d'avenir à une région regorgeant d’opportunités immédiates. Dotée d'une main-d'œuvre jeune, pleine de talents et hautement qualifiée, l'Afrique est devenue un pôle dynamique à fort potentiel commercial. »

Pour les entreprises cherchant à se développer  à l'échelle mondiale dans des secteurs  tels que la technologie, l'agroalimentaire, les ONG, les services financiers, la construction et l'ingénierie, l'Afrique apparaît comme une terre aux possibilités illimitées. Avec une population croissante, un vivier de professionnels talentueux, une économie prometteuse, un développement robuste des infrastructures et des politiques favorables aux investisseurs, l'Afrique devient rapidement une priorité pour les multinationales du monde entier.

En tant que plaque tournante du commerce international, l'Afrique offre une multitude d'avantages, en particulier pour les entreprises de Chine, d'Asie-Pacifique, d'Europe, du Moyen-Orient et d'Amérique du Nord. Dans le cadre de son expansion, GoGlobal propose également des solutions de recrutement de bout en bout, offrant aux multinationales la possibilité de constituer des équipes performantes en Afrique et de dénicher les talents dont elles ont besoin. En puisant dans la vaste réserve de talents africains, les multinationales bénéficient d'une main-d'œuvre dynamique, d'un accès au savoir-faire local ainsi que d'opérations rentables.

« Une association avec un employeur de référence (EOR) permet aux entreprises  d'accélérer leur stratégie de croissance en Afrique », explique Ashwin Tirvassen , directeur régional pour l’Afrique chez GoGlobal. « Les entreprises stratégiques choisissent de s’associer avec GoGlobal pour la gestion des ressources humaines transfrontalières, qui peut s'avérer complexe. »

GoGlobal dispose d'experts locaux au Cameroun, en Côte d'Ivoire, en Égypte, au Ghana, au Kenya, au Mali, au Malawi, à Maurice, au Maroc, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Afrique du Sud, en Tanzanie, en Tunisie, en Zambie et au Zimbabwe.

M. Broughton poursuit : « Notre profonde connaissance des usages culturels, de la langue et du cadre réglementaire de chaque pays nous permet de proposer des solutions sur mesure aux multinationales, leur offrant les moyens de se développer rapidement, de manière rentable et dans le respect des règles. »

GoGlobal est une société de services RH internationale plaçant la personne au premier plan et un employeur de référence (EOR) , disposant d'une main-d'œuvre à distance répartie dans le monde entier et naturellement diversifiée.

km

Comment

 La capitale égyptienne, Le Caire a été annoncée comme étant le nouvel hôte de la troisième Foire commerciale intra-africaine (IATF2023) qui aura désormais lieu du 9 au 15 novembre 2023.

Le Conseil consultatif de l'IATF2023 a déclaré au Caire que la décision de changer le lieu et les dates de l'événement continental, initialement prévu à Abidjan, en Côte d'Ivoire, du 21 au 27 novembre 2023, faisait suite à des indications reçues du gouvernement ivoirien selon lesquelles il n'était plus en mesure d'accueillir la foire commerciale en raison des difficultés rencontrées pour importer des structures semi-permanentes et pour se conformer à certaines exigences en matière d'accueil.

Le Président Olusegun Obasanjo, Président du Conseil consultatif de l'IATF2023, qui est l'organe de gouvernance de la foire commerciale, a salué l'engagement du gouvernement égyptien qui a accepté d'être le nouvel hôte.

« Nous devons remercier le gouvernement de la République arabe d'Égypte pour sa réactivité, sa flexibilité et sa volonté d'accueillir une nouvelle fois la foire commerciale intra-africaine », a déclaré M. Obasanjo. Il a poursuivi en ces termes : « Cela démontre sans aucun doute son engagement à promouvoir et à développer le commerce entre les pays africains. Avec l'Égypte, l'édition biennale de l'IATF a été lancée en 2018 avec brio. Nous rassurons donc toutes les parties prenantes de l'IATF2023, y compris les exposants, les délégués aux conférences, les acheteurs et les visiteurs professionnels, que nous ne doutons pas que l'expérience acquise avec l'Égypte en 2018 et avec l'Afrique du Sud lors de la deuxième édition à Durban en 2021, fera de cette troisième édition de la première plateforme africaine de commerce et d'investissement un succès au-delà de nos attentes ».

Pays hôte de l'édition inaugurale de l'IATF en 2018, qui a été couronnée de succès, l'Égypte dispose d'infrastructures et d'installations de premier ordre. Les organisateurs de l'IATF2023, en étroite collaboration avec le Ministère égyptien du Commerce et de l'Industrie, sont sur la bonne voie pour finaliser rapidement les dispositions nécessaires et veiller à ce que l'IATF2023 se déroule comme prévu dans d'excellentes conditions.

« La coordination est en cours avec la Banque africaine d'Import-Export (Afreximbank) pour accueillir la troisième édition de la Foire commerciale intra-africaine, prévue du 9 au 15 novembre 2023 », a déclaré l'ingénieur Ahmed Samir, Ministre égyptien du Commerce et de l'Industrie. Il a ajouté : « Nous tenons à apporter tout notre soutien à l'organisation de la foire sous une forme adaptée à la position de l'Égypte en Afrique. L'IATF2023 offrira aux entreprises une plateforme unique et précieuse pour accéder à un marché africain intégré de plus de 1,3 milliard de personnes avec un PIB de plus de 3500 dollars US, créé dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine ».

L'IATF2023 fait écho à la décision de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine de 2023 qui a adopté « l'accélération de la mise en œuvre de la ZLECAf » comme thème de l'Union africaine pour l'année 2023. Cela souligne la grande importance de l'IATF en tant qu'initiative continentale et en tant que marché pour la ZLECAf.

km

Comment

La Journée mondiale sans tabac sera célébrée le 31 mai. Une occasion pour le gouvernement ivoirien de faire le point de la lutte et de passer en revue les solutions mises en œuvre pour inverser la courbe de la consommation du tabac, une « épidémie » silencieuse.

La Côte d’Ivoire enregistre 5 000 décès annuels dus à la consommation du tabac et des produits dérivés. La prise en charge des patients tabagiques coûte à l’Etat près de 28 milliards de FCFA par an.

« On pense que les cancers liés au tabac sont ceux du poumon ou de la gorge. Malheureusement,le tabac est un facteur favorisant les cancers de la vessie, du pancréas, du sein, du col de l’utérus. Le nombre de cancers associés au tabac ne fait que progresser et ça reste un véritable fléau », déplore la directrice du Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara du CHU de Cocody, Pr Judith Didi-Kouko Coulibaly.

Un tableau clinique qui s’assombrit avec les conséquences cardiologiques du tabagisme.

« Lorsqu’on fume une cigarette, le rythme cardiaque va s’accélérer. Mais il y a en plus le rétrécissement des artères où circule le sang. Le tabagisme chronique expose à l’hypertension artérielle », prévient le directeur de l’Institut de cardiologie d’Abidjan, Pr Euloge Kramoh Kouadio. Selon lui, le tabagisme entraîne des maladies plus sournoises telle la myocardiopathie systémique.

« Une fois le diagnostic posé, il faut traiter le patient. Les ordonnances peuvent monter jusqu’à 150 000 FCFA par mois. Tout cela parce qu’on a acheté sa maladie, puisqu’on a acheté la cigarette », souligne -t-il.

Le gouvernement multiplie les campagnes préventives de masse visant prioritairement les jeunes. Dans notre pays, le tabagisme chez les jeunes prend de l’ampleur depuis quelques temps avec de nouveaux modes de consommation. Il s’agit d’apporter les solutions susceptibles d’inverser la tendance. Le contrôle de l’épidémie tabagique est un combat sans relâche engagé par le gouvernement ivoirien, conformément à la Convention Cadre de l’OMS pour la Lutte anti-tabac (CCLAT), ratifiée par la Côte d’Ivoire le 28 janvier 2010, et qui fait obligation à chaque partie, d’assurer une protection universelle en adoptant des lois efficaces contre l’exposition à la fumée du tabac.

Le gouvernement a pris le décret N° 2012-980 du 10 octobre 2012, portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. Cette interdiction est assortie d’amendes allant de 15 000 FCFA à 100 000 FCFA pour les fumeurs et de 150 000 FCFA à 250 000 FCFA pour les responsables des lieux publics. Il y a aussi la loi n°2019-676 du 23 juillet 2019 relative à la lutte antitabac. Et en application de cette loi, le Conseil des ministres du mercredi 26 janvier 2022 a adopté deux décrets relatifs à la lutte contre le tabagisme. Le premier décret porte sur les modalités d’application des mises en garde sanitaires, du conditionnement, de l’étiquetage et de la commercialisation du tabac et des produits du tabac. Le second porte sur l’institution d’un système de suivi, de traçabilité et de vérification fiscale des produits du tabac.

En plus des actions préventives, le gouvernement fait également la promotion du sevrage tabagique. Il a élaboré des directives pour la prise en charge des personnes dépendantes au tabac.

Une unité de sevrage tabagique a été ouverte au sein du CHU de Cocody. C’est un centre de référence.

Et près de 300 agents de santé issus de toutes les régions sanitaires ont vu leurs capacités renforcées en matière de sevrage tabagique.

Le Programme National de Lutte contre le Tabagisme, l’Alcoolisme, la Toxicomanie et les autres Addictions (PNLTA) offre une prise en charge multidisciplinaire avec l’aide de psychologues, d’assistants sociaux et de personnels de soutien.

« Aujourd’hui dans n’importe quel centre médico-scolaire, un jeune peut bénéficier d’un accompagnement pour arrêter de fumer », affirme le Directeur coordonnateur du PNLTA, Dr Ernest Zotoua.

Le gouvernement a également mis en place le Centre d’accompagnement et de Soin en Addictologie (CASA) situé à Marcory. Il a pour objectif d’assurer une prise en charge des usagers de la drogue en vue d’une resocialisation réussie. Les résultats obtenus sont encourageants.  

km

Comment

Organisé par le Groupe socialiste-Opposition Ittihadi au Parlement, en partenariat avec la Chabiba Ittihadia et le Réseau interrégional « Mena Latina », le 1er forum des jeunes parlementaires des partis socialistes et sociaux-démocrates s’est ouvert ce lundi 29 2023 à Marrakech, sous le thème principal « la contribution des jeunes parlementaires au renforcement des politiques publiques progressistes et équitables ».

Cette rencontre qui se veut un espace de réflexion pour les jeunes politiques socialistes et sociaux-démocrates issus des quatre coins du monde, vise à favoriser le débat et le partage des expériences et sert de plateforme idéale pour l’élaboration de propositions et mesures, qui seront partagées avec les groupes parlementaires et les partis concernés.

Il  vise également à encourager les jeunes parlementaires à discuter des questions et proposer des solutions innovantes et efficaces, en exploitant leur savoir-faire dans l’utilisation des nouvelles technologies et les réseaux sociaux, pour la mobilisation des autres acteurs autour des questions importantes, notamment celles se rapportant à la justice sociale, l’environnement et l’égalité hommes-femmes.

Dans son discours d’ouverture, Abderahim Chahid, Président du Groupe Socialiste Opposition Ittihadya à la Chambre des représentants a indiqué que :

« Cette initiative est un élément important de l’effort de l'Union socialiste des forces populaires et du Groupe Socialiste de promotion de la coopération internationale au niveau des institutions parlementaires bilatérales et multilatérales telles que l'Union interparlementaire ».

Par ailleurs, il axé son intervention sur le  progrès, le développement économique, social et humain.

 «Lutter contre le terrorisme, œuvrer pour limiter les effets du changement climatique, préserver les ressources naturelles, promouvoir les énergies alternatives vertes permettent la réalisation des gains dans le domaine des droits de l'homme et de la démocratie », a-t-il expliqué. 

Au vue du caractère humain de cet évènement, le parlementaire souhaite de faire de ce forum international un rendez-vous régulier dans le futur. Car permettra d’ouvrir un espace de communication, de discussion, d'échange et de coordination entre les jeunes parlementaires socialistes et sociaux-démocrates de différents pays.

Prenant la parole, Driss Lachguar, Premier Secrétaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) a fait savoir que le monde fait face à des problématiques et à des contraintes qui dépassent les capacités et les moyens d'un seul pays, même quand il s'agit d'une superpuissance. Par conséquent,  besoin est de développer à nouveau un cadre, que ce soit au niveau de sa structure ou de ses pouvoirs et même de ses finalités.

Il a ajouté que l'autonomisation des jeunes au sein des partis politiques était une nécessité incontournable pour pouvoir assurer la continuité et le renouvellement de tout projet à portée sociale. Cela passe certainement par la participation aux élections et la représentation des citoyens au niveau local et national.

A noter que Plusieurs panels ont ponctués cette première journée. A cette occasion, la Côte d’Ivoire est représenté à ce forum par son plus jeune sénateur, Vassiriki Diaby, sénateur du Kabadougou.

Mohamed Compaoré, envoyé Spécial

 

Comment

Le 1er Congrès des jeunes parlementaires des partis socialistes et sociaux-démocrates aura lieu du 29 au 31 mai courant, à Marrakech, sous le thème « la contribution des jeunes parlementaires au renforcement des politiques publiques progressistes et équitables ».

Organisée par le Groupe socialiste-Opposition Ittihadi au Parlement, en partenariat avec la Chabiba Ittihadia et le Réseau interrégional « Mena Latina », cette rencontre se veut un espace de réflexion, pour les jeunes politiques socialistes et sociaux-démocrates issus des quatre coins du monde, dans le cadre des valeurs communes et des réalisations enregistrées, en vue d’élaborer des propositions de nature à favoriser des politiques publiques plus inclusives pour toutes les catégories et capables de préserver les ressources de la planète, indique un communiqué des organisateurs.

Le congrès vise aussi à favoriser le débat et le partage des expériences, et sert aussi de plateforme idoine pour l’élaboration de propositions et mesures, qui seront partagées avec les groupes parlementaires et les partis concernés, explique la même source.

Cette rencontre vise également à encourager les jeunes parlementaires à discuter de ces questions et proposer des solutions innovantes et efficaces, en exploitant leur savoir-faire dans l’utilisation des nouvelles technologies et les réseaux sociaux, pour la mobilisation des autres acteurs autour de ces questions importantes, notamment celles se rapportant à la justice sociale, l’environnement et l’égalité hommes-femmes.

De même, ce congrès permettra aux jeunes parlementaires, qui sont dans leur premier mandat parlementaire, de s’ouvrir sur les différentes approches internationales et de partager les idées avec leurs homologues provenant des quatre coins du monde, soulignent les organisateurs, qui précisent que la rencontre offre aussi l’opportunité pour renforcer la communication et la coopération sur les questions et sujets intéressant les socialistes et sociaux-démocrates issus du monde entier.

Selon la note de cadrage de cette rencontre, « plusieurs mutations survenues ces dernières années au niveau international, ont eu des répercussions géopolitiques, économiques, sociales et environnementales ».

« Ces défis sécuritaires et socioéconomiques sont exacerbés par la prolifération de la pandémie de la Covid-19, qui a poussé plusieurs pays à revoir leurs positions géostratégiques et la prise de mesures au niveau de leurs politiques publiques », ajoute cette note de cadrage, relevant que « pour tenter de comprendre ces défis, il s’avère nécessaire d’ouvrir un débat constructif pour l’élaboration de réponses et la proposition de mesures adéquates ».

Lors de ce conclave, les participants débattront de huit axes se rapportant à « la paix et la sécurité au monde : les nouveaux défis géopolitiques », « les disparités et la pauvreté et la gestion des ressources : Vers des sociétés plus équitables », « le progrès ou la durabilité : comment réconcilier entre ces deux concepts » et « les valeurs et les droits de l’homme : les libertés collectives et les libertés individuelles ».

Il s’agit aussi de thématiques se rapportant à « Vers des sociétés plus tolérantes pour la lutte contre l’extrémisme, la haine et l’intolérance », « la migration mondiale : les enjeux du Nord et du Sud », « Des politiques publiques plus inclusives : l’égalité homme-femmes pour un développement global » et « la sensibilisation et la mobilisation pour des politiques publiques inclusives pour les jeunes ».

Mohamed Compaoré, envoyé Spécial

Comment