Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Quelque 30 jeunes leaders, engagés dans la relation Afrique-France ont été sélectionnés parmi plus de 2 000 candidats pour le programme 2023 de Young Leaders de la French-African Foundation.

La liste de ces 30 jeunes leaders a été dévoilée par La French-African Foundation, ce mardi 16 mai 2023, au Forum Europe-Afrique à Marseille organisé par La Tribune. 

Pour cette édition, 2000 jeunes professionnels de 53 nationalités africaines et de France ont été départagés par un jury de haut niveau. 

La promotion, strictement paritaire, rassemble des jeunes de 28 à 40 ans, fédère 14 nationalités exerçant leurs activités dans 9 grands domaines : art et culture, media, industries et groupes diversifiés, gouvernement et organisation internationale, ONG et société civile, conseil et finance, start-up et digital, sciences, droit. 

«Ces 30 profils innovent au quotidien dans leurs activités et redessinent les contours du lien franco-africain en s’engageant pour sa vitalité dans tous les domaines », a souligné Nachouat Meghouar, directeur général de la French African Foundation

Selon lui, consciente des défis environnementaux, sociaux, politiques et économiques partagés par les deux rives de la Méditerranée, la fondation mise sur ces jeunes pour contribuer à apporter des solutions, incarner le lien et toujours plus le développer. 

«Trait d’union entre l’Afrique et la France, Marseille est la ville idéale pour lancer cette nouvelle promotion ! », a-t-il conclu.

Du coté des jeunes leaders engagés, ils relèvent leurs engagements pour les relations Afrique-France, mais également pour les opportunités qu'offre le digital. C’est le cas de Nelly Kambiwa, camerounaise, Directrice RSE Sopra Banking. 

«Aujourd’hui grâce à l’innovation numérique, les femmes ont l’opportunité de s'émanciper et de développer de nouvelles compétences qu'elles soient en Losère ou dans une région reculée du Cameroun », a-t-elle expliqué. 

Cette soif d’égalité mais aussi de justice économique et sociale, a poursuivi Nelly Kambiwa, « nous permet de trouver des solutions communes et pérennes. C'est ce que je souhaite promouvoir pour la France, le Cameroun et le continent africain ».

«L'avenir du cinéma et de la création audiovisuelle est en Afrique ! Le continent africain regorge de talents et d'histoires uniques. Au sein du Groupe Canal+, je suis très fier d'accompagner des producteurs, acteurs, scénaristes, réalisateurs et techniciens panafricains dans la réalisation de leurs séries télévisées. Des fictions exigeantes, tournées aux quatre coins du continent ! », a renchéri Anthony Koka, franco-congolais, conseiller de programmes fictions.

Morad Attik, co-fondateur de la start-up Evolukid et fondateur du programme Kesk’IA, Franco-Algérien, veut être une solution pour ses deux pays l’Algérie et la France dans leurs relations diplomatiques. 

« Je pense qu'il est temps de regarder de l'avant et de dessiner un avenir commun pour nos enfants. Et l’avenir de nos générations, je le prépare tous les jours en donnant à voir à des millions d’enfants français et africains les enjeux du digital et plus particulièrement de l’intelligence artificielle à travers les projets que l'on mène avec la start-up Evolukid que j'ai créé il y'a 7 ans », a-t-il expliqué. 

Pour lui, « ce sont des puissants outils pour imaginer le monde et répondre aussi aux besoins techniques de nombreux acteurs publics et privés utiles à nos vies. »

Depuis Khartoum en guerre, Maha Dahawi, doctorante en génétique et Young Leader 2023 a pris la parole pour exprimer son soutien à la population soudanaise qui souffre de la guerre et des exactions menées par les milices. 

Dans un témoignage poignant, elle appelle à garder espoir pour reconstruire avec ses pairs son pays divisé et partage sa joie de rejoindre le programme Young Leaders et de retrouver prochainement les membres de la promotion. 

Après Nana Akufo-Addo du Ghana en 2019 et Macky Sall du Sénégal en 2021, le programme Young Leaders de la French-African Foundation, de cette année, est placé sous le double haut-patronage du président rwandais, Paul Kagamé, et du président français, Emmanuel Macron.

La directrice générale du Rwanda Development Board, Clare Akamanzi a souhaité la bienvenue à la nouvelle promotion au Rwanda, une destination privilégiée pour le tourisme et les investissements internationaux grâce aux acquis de stabilité sous le leadership du président Paul Kagamé. 

Les 30 jeunes Leaders sélectionnés se réuniront pendant deux semaines (une semaine en France en octobre et une semaine au Rwanda en automne de la même année), et rencontreront les chefs d’Etat des pays hôtes et des personnalités issues des sphères politique, culturelle, sportive et économique. 

Le programme bénéficie du soutien de partenaires publics et privés tels que le ministère des Affaires étrangères français, l’Agence Française de développement, Meridiam, Rothschild & Co. 

Liste des 30 lauréats
Dans la catégorie Art et Culture :

●Chioma Ogbonna, Chanteuse, artiviste, compositrice, Nigéria

●Anthony Koka, Conseiller des programmes fictions (Séries TV), Canal+ International, République démocratique du Congo

Dans la catégorie Droit :

●Vanessa Tchoubia, Spécialiste des affaires règlementaires, L’Oréal, France

●Laurence Elong Mbassi, Fondatrice Lem&Co, Cameroun

Dans la catégorie Finance et Conseil:

●Fanta Condé, Directrice Générale, CrossBoundary, République de Guinée

●Nelly Kambiwa, Directrice Mondiale de la Responsabilité et du Développement Durable, Sopra Banking, Cameroun

●Ndeye Fatou Touré, Directrice, PWC, Sénégal

●Kadija Sangho Kéïta, Directrice Financière Régionale Afrique de l’Ouest, Société Générale, Mali/France

●Moussa Dabo, Associé Senior, Africa Finance Corporation, République de Guinée

●Axel Racowski, Vice-Président, Conseil aux gouvernements, Rothschild & Co, France

●Quentin Mulet-Marquis, Directeur de l’investissement Financier du groupe, Barclays, France

Dans la catégorie Gouvernement et Organisation Internationale :

●Oria Vande Wegue, Porte-Parole & Directrice de la Communication, Organisation Internationale de la Francophonie, Rwanda

●Randa Adechoubou, Responsable Senior des Partenariats, Banque Mondiale, Bénin

●Philippe Watrin, Directeur de l’Investissement, Rwanda Social Security Board, Rwanda

●Ouanilo Medegan, Directeur de l’Agence Nationale de cybersécurité du Bénin - Directeur Epitech Bénin, Bénin

Dans la catégorie Industries et Groupes Diversifiés :

●Yanis Arnopoulos, Directeur Général Duval Arno Distribution / DGA Groupe Arno, Cameroun

● Naomi Dick Kaba, Directrice des partenariats à impact, Bayer, Côte d'Ivoire

●Amine Dabchy, Chargé de mission auprès du cabinet CEO, OCP, Maroc

●Maimouna Dramé Dolo, Directrice Administrative et financière Afrique de l’Ouest, Africa Global Logistics, Mali

●Houda Boukari, Directrice des Achats, Unilever, Côte d'Ivoire Dans la catégorie Sciences :

●Maha Dahawi, Doctorante en génétique, Directrice du programme africain de recherche, UNESCO, Soudan

Dans la catégorie Media :

●Chika Oduah, Journaliste, Vice News, Nigeria

●Alexandre Boudet, Directeur Afrique, Thomson Broadcast, France

●Ayoub Guezzoul, Directeur Commercial, Jeune Afrique, Maroc

Dans la catégorie ONG/Société civile :

●Justus Tshikona, Spécialiste consolidation de la paix et de l’État de droit - coordinateur nationale pour l’application de la Résolution 2250 UNSC, République démocratique du Congo

Dans la catégorie Start-up & Digital :

●Maguelone Biau, Directrice Générale et co-fondatrice Twende App, France

●Morad Attik, Co-fondateur du programme Evolukid et fondateur du programme Kesk’IA, Algérie

●Mathias Leopoldie, CEO, Julaya, France

●Taiwo Olufemi, Directeur Général, Trace Academie, Kenya

●Paul Langlois-Meurinne, Co-fondateur, Optimetriks, France

Source: Top News Africa

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Une délégation conduite par Monsieur Mohammed Faleh AL-HAJRI, président de l'Autorité de l'Aviation Civile du Qatar, a été reçue le lundi 15 mai 2023 par, Monsieur José TONATO, Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable (MCVT). L'hôte du ministre a abordé plusieurs sujets dont notamment les pistes de coopération entre les deux pays dans le domaine du trafic aérien et les diverses opportunités d'investissement, de formation pour renforcer les capacités d'opération du Bénin en la matière. 

Une visite appréiée par le Ministre José TONATO dans la mesure où elle représente le top pour la mise en œuvre d'une feuille de route avec comme objectif, des résultats plus concrets, pour l'expansion du transport aérien béninois. 

En effet, l'aéroport représente l'épine dorsale du développement touristique d'un pays. Le ministre a exprimé, au cours de cette audience, la disponibilité du Bénin à élever davantage l'échiquier de son aviation civile aux standards internationaux et à relever les défis relatifs aux divers champs de collaboration avec le Qatar. 

La rencontre a eu lieu en présence de Monsieur Hamad AL KUWARI, le Chargé des Affaires de l'Ambassade du Qatar au Bénin et de Monsieur Karl LEGBA,  Directeur Général de l'Agence Nationale de l'Aviation Civile (ANAC). 

Cette audience a pris fin sur une note de satisfaction des deux parties car elle fait pointer à l'horizon, la réalisation de projets communs.

HN

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Le président en exercice du Conseil Régional de Formation des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques de l’Afrique Francophone sub-Saharienne (CREFIAF), Jimmy Munganga Ngwaka, a présidé, le lundi 15 mai 2023 à Abidjan-Port-Bouët, l’atelier régional de sensibilisation des chefs des Institutions supérieures de Contrôle (ISC) des finances publiques membres du CREFIAF.

« Le présent atelier s’inscrit dans la lignée des actions à grande valeur ajoutée. Il permettra, au travers d’une approche participative, de nous sensibiliser sur la situation de certaines problématiques afin de recueillir nos positions sur les questions abordées et permettre la prise de résolution à soumettre pour validation », a expliqué Jimmy Munganga Ngwaka, par ailleurs président de la Cour des Comptes de la RDC.

En présence de plusieurs présidents d’ISC, dont le président de la Cour des Comptes de Côte d’Ivoire, Kanvaly Diomandé, il a soutenu que de telles rencontres permettent généralement aux chefs des ISC des finances publiques de se remettre en cause et d’attaquer de front les difficultés et défis auxquels ils font face dans l’accomplissement de leur mission.

A l’en croire, cet atelier sera l’occasion pour les Commissions techniques du CREFIAF de présenter les progrès réalisés dans le développement des connaissances et outils susceptibles de permettre aux ISC de mieux réaliser leurs mandats respectifs.

Il est également prévu au cours de l’atelier de s’enquérir des avancées réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Genre et Développement du CREFIAF et d’aborder la question de la contribution financière exigible que certaines ISC ont du mal à honorer.

Quant à Kanvaly Diomandé, il a indiqué que le présent atelier offre l’opportunité aux ISC de se doter d’outils nécessaires. « En sensibilisant les chefs d’ISC sur les questions transversales, en renforçant leurs capacités, en se frottant aux meilleurs pratiques , notre organisation CREFIAF apporte une contribution précieuse et concrète à la promotion de documents permettant d’améliorer la gouvernance interne et de définir les orientations pour l’appropriation par les ISC des outils disponibles », a dit Kanvaly Diomandé.

Cet atelier qui porte sur les questions transversales de renforcement des capacités institutionnelles et professionnelles des ISC et sur le fonctionnement de l’organisation, se tient du 15 au 19 mai 2023 et accueille 23 ISC.  

km

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Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a exhorté les dirigeants de l’entreprise JET Contractors à démarrer effectivement les travaux, 7 mois après la pose de la première pierre de l’Immeuble "le Paysan".

Kobenan Kouassi Adjoumani a lancé cet appel de lors la visite qu’il a effectuée dans les locaux de l’entreprise JET Contractors, en marge de la 15ème édition du Salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM 2023), le samedi 6 mai 2023 à Rabat (Maroc).

« Je suis émerveillé par les réalisations effectuées par JET Contractors. C’est un outil qui doit se mettre véritablement au service de nos pays pour le bonheur de nos populations. J’exhorte les dirigeants de JET Contactors à tout mettre en œuvre pour le démarrage effectif des travaux, 7 mois après la pose de la première pierre », a indiqué Kobenan Kouassi Adjoumani qui a également réaffirmé l’engagement de la partie nationale.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a souligné que ce projet est non seulement cher aux acteurs de l’écosystème, mais reste et demeure également au cœur de la politique gouvernementale de développement du secteur agricole. L’enjeu étant de répondre efficacement aux aspirations profondes du monde agricole.

Bamba Sindou, président de la Chambre nationale d’Agriculture a, pour sa part, remercié les responsables de JET Contractors pour le début de cette collaboration qui sera matérialisée par la construction de l’Immeuble "le Paysan", à Abidjan. « Ce partenariat vient consolider les liens de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Royaume du Maroc », a-t-il dit.

Najib Arhila, administrateur de Jet Contractors a félicité le gouvernement ivoirien pour cette marque de confiance traduite par ce partenariat qui permettra à cette entreprise de s’exprimer en terre ivoirienne. Il a enfin réaffirmé l’engagement du géant marocain à tout mettre en œuvre pour mériter la confiance de la partie ivoirienne.

Rappelons que la pose de la première pierre de l’immeuble "Le Paysan", une double tour de 20 étages devant abriter le siège de la Chambre nationale de l’Agriculture et plusieurs structures de l’écosystème agricole a eu lieu le 24 octobre 2022.  

KM

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La Caisse des dépôts et consignations du Bénin (CDC Bénin) et la Banque nationale d'investissement en Côte d'Ivoire (BNI) seront les premières institutions publiques africaines à bénéficier des premières facilités de financement vert de la Banque verte africaine, une initiative novatrice que la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) s'apprête à déployer.

En sa qualité de première institution de financement du développement en Afrique, la Banque africaine de développement ne se contente pas de fournir des ressources budgétaires aux pays africains ; elle stimule également le soutien mondial en promouvant une croissance résiliente, verte et durable.

En novembre dernier, la Banque africaine de développement a lancé l'initiative de la Banque verte africaine en soutien à la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national (CDN) des pays africains qui restent confrontés à d'importants défis pour financer leur transition climatique. Alors que les besoins d'investissement résultant des contributions déterminées au niveau national sont estimés à 2 800 milliards de dollars américains d'ici à 2030, les fonds investis sur le continent ne représentent qu'une infime part des flux mondiaux de financement vert, et la part couverte par le secteur privé reste limitée.

L'initiative de la Banque verte africaine a été conçue dans le cadre de mesures visant à faciliter l'accès au financement mondial, qui passerait de 3 % actuellement à 10 % par an d'ici à 2030.

L'initiative a été lancée suite à une évaluation menée par la Banque africaine de développement et les Fonds d'investissement climatiques dans six pays africains : le Bénin, le Ghana, le Mozambique, la Tunisie, l'Ouganda et la Zambie.

L'évaluation a révélé que les banques vertes ont un potentiel important pour attirer de nouvelles sources de fonds catalytiques lorsqu'elles soutiennent un développement à faible émission de carbone et résilient aux changements climatiques par le biais de capitaux mixtes et de la mobilisation d'investissements privés locaux pour des investissements verts en Afrique.

« L'initiative de la Banque verte africaine est un outil puissant pour réduire les coûts de financement et mobiliser les investissements du secteur privé dans l'action climatique en Afrique », a déclaré le vice-président de la Banque africaine de développement chargé de l'Énergie, de l'Électricité, du Climat et de la Croissance verte, Kevin Kariuki.

L'initiative devrait permettre de renforcer la capacité des institutions financières locales à constituer une solide réserve de projets verts bancables tout en dé-risquant les investissements et en renforçant la confiance à long terme des investisseurs à l'égard des projets résilients aux changements climatiques et à faible émission de carbone en Afrique.

Selon Solomon Quaynor, vice-président de la Banque africaine de développement chargé du Secteur privé, de l'Infrastructure et de l'Industrialisation, « cette assistance technique renforcera la gouvernance climatique des institutions financières locales, l'origination et le suivi des projets verts, ce qui est donc essentiel pour attirer les capitaux privés en renforçant la confiance des investisseurs sur le long terme. »

La coordinatrice de l'initiative, Audrey-Cynthia Yamadjako a déclaré qu'environ 1,6 million de dollars avaient déjà été mobilisés pour la création des deux premières facilités. Elle a ajouté que les facilités de financement vert, nouvellement créées ou hébergées dans des institutions financières existantes, sont « la solution pour mobiliser des fonds privés à grande échelle dans le cadre de l'action climatique ».

Les Fonds d'investissement climatiques, un important mécanisme mondial de financement de la lutte contre les changements climatiques, Action climatique en Afrique du Canada, le Green Bank Network et la société européenne de gestion d'actifs, Amundi, soutiennent l'initiative.

Amundi soutient l'initiative par des activités d'assistance technique, notamment en formant les équipes de gestion et d'investissement des facilités vertes. Amundi mobilisera également ses véhicules d'investissement dédiés au développement durable dans les marchés émergents et les économies en développement pour soutenir la capitalisation des facilités vertes et participer ainsi au développement des investissements verts sur le continent.

km

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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général de corps d’armée Vagondo Diomandé, a présidé la cérémonie de remise du Prix national d’Excellence aux 2e et 3e lauréats, le vendredi 12 mai 2023, sur l’esplanade du cabinet dudit Ministère, à Abidjan-Plateau.

Après la distinction des lauréats du 1er Prix national d’Excellence pour l’édition 2022 de chaque catégorie par le Chef de l’Etat à l’occasion de la célébration de la fête nationale le 7 août 2022 au Palais Présidentiel d’Abidjan, c’est au tour des récipiendaires des 2e et 3e prix de recevoir leurs récompenses au sein de leurs institutions respectives.

A cette occasion, le général Vagondo Diomandé a réaffirmé la nécessité d’inscrire la qualité de service au sein de son ministère. « Ces distinctions du Prix national d’Excellence et de décoration dans l’Ordre national ainsi que dans l’Ordre de la Médaille de la Police visent à valoriser et à célébrer ces citoyens talentueux qui par la qualité de leur travail contribuent à construire une nation plus forte, plus moderne, plus innovante et davantage performante » a-t-il fait savoir. « Vous êtes la fierté du ministère et de la Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté, avant de les engager à beaucoup plus d’efforts pour faire avancer le pays et lui donner un rayonnement.

Situant le contexte de cette cérémonie, Koffi Koffi Kan Innocent, directeur des Ressources humaines du ministère, président du comité d’organisation, a indiqué que cette cérémonie inédite a été couplée de la décoration de 110 autorités préfectorales dans l’ordre national et 300 agents de la Police nationale dans l’ordre de la médaille de la Police nationale. Inédite parce que c’est la toute première fois qu’une cérémonie de cette envergure a lieu au sein du ministère. Tous ces récipiendaires sélectionnés de par leur qualité de travail ont selon lui servi avec abnégation, compétence et loyauté la Côte d’Ivoire durant de nombreuses années.

Okoma Adjo Jeannette, préfet de la Région du Moronou, préfet du département de Bongouanou, a, aux noms des récipiendaires, exprimé leur gratitude au ministre et à l’Etat pour le choix porté sur leur modeste personne qui fait d’eux « des modèles, vitrines des pépites humaines ». Elle a donc exhorté ses pairs à « s’engager à toujours défendre l’honneur de la nation à travers ces distinctions ».

Pour les autorités préfectorales qui ont reçu des décorations dans l’ordre national, il s’agit de 16 dans l’ordre des officiers et 94 dans l’ordre des chevaliers. Tandis qu’au niveau de l’ordre du mérite de la police , ce sont 07 qui ont obtenu la médaille d’honneur avec palme dans l’ordre nationale et les 293 autres, la médaille d’honneur.

Pour rappel, la célébration de la Journée nationale d’Excellence, instaurée depuis 10 ans, vise à mettre en lumière les Ivoiriens, les administrations et les entreprises, qui se distinguent par la qualité de leur contribution au rayonnement de la Côte d’Ivoire dans les domaines prioritaires du développement social, économique et environnemental. 

km

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Le président sortant, Recep Tayyip Erdogan, et son principal adversaire, Kemal Kiliçdaroglu, n’ont pas réussi à obtenir une majorité claire lors du premier tour des élections présidentielles qui se sont déroulées dimanche en Turquie, et devront s’affronter lors d’un second tour prévu le 28 mai, selon la chaîne de télévision turque TRT.

M. Erdogan (Alliance républicaine) a remporté 49,34 des voix contre 45% pour son rival Kiliçdaroglu (Alliance de la nation), indique lundi la TRT, notant que le troisième candidat, Sinan Oğan (ATA Alliance) est crédité de 5,23%.

Le quatrième candidat, Muharrem İnce, qui s’est retiré de la course, a obtenu 0,43% des voix, d’après la même source.

Selon les premiers chiffres, le taux de participation au scrutin présidentiel s’est élevé à 88,83%, tandis que celui de dépouillement a atteint 98,31%.

En ce qui concerne les résultats des élections législatives, l’Alliance républicaine a obtenu 49,31% des votes, tandis que l’Alliance de la Nation, qui regroupe six partis d’opposition, a eu 35,21% des voix.

Par ailleurs, M. Erdogan a appelé ses concitoyens à “rester vigilants jusqu’à la fin du décompte des voix aux élections présidentielles”, alors que son principal rival M. Kiliçdaroglu s’est félicité d’un taux de participation élevé.

Les bureaux de vote ont fermé à 17h00 locales (GMT +3) dimanche. Plus de 64 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes lors de ce double scrutin présidentiel et législatif.

Le processus de vote pour les Turcs à l’étranger s’est déroulé, quant à lui, du 27 avril au 9 mai.

hn

 
 

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Ministère du commerce, de l'industrie et de la promotion des pme, SOGEDI, CNP-PPP, Primature...qui porte réellement la politique industrielle du président de la République Alassane Ouattara? Une convention aurait même été signée mais non encore en vigueur. Celle-ci accorde à la multinationale Arise la gestion zones économiques industrielles sis à Abidjan- PK24 Akoupé-Zeudji, à Ferkessédougou et du parc industriel sis à San Pedro ». Dans la foulée, un projet de création de Guichet Unique spécifique à cette concession devrait être validé dans les jours à venir. Et pourtant… que de zones d’ombre ! A commencer par l’initiative même de cette concession.

En effet, dans le cadre de la restructuration de la politique de développement des infrastructures industrielles, l’Etat ivoirien a dissout le FODI (Fond de développement Industriel) et l’AGEDI (Agence de développement des infrastructures industriel). Ainsi fut créée la SOGEDI, Société de gestion des infrastructures industrielles, lors du Conseil des ministres le 30 mars 2022, par le décret n° 2022-245 du 30 mars 2022.

Dès lors, cette structure devient l’entité publique en charge de la gestion et du développement des zones (infrastructures) industrielles du pays. Les textes de la SOGEDI prévoient la création d'un Guichet Unique à l'échelle nationale sur lequel des échanges ont déjà eu lieu avec le Patronat, les faitieres et les groupements professionnels.

Il semble donc évident que le Guichet Unique spécifique de Arise Ivoire vient créer une confusion dans l'esprit des industriels. Les opérateurs industriels inquiets se demandent si chaque concessionnaire de Zone Industrielle devrait alors désormais disposer de son propre Guichet Unique. Pourquoi créer par décret un guichet unique qui tendrait à remettre en cause les prérogatives déjà dévolues à la SOGEDI ?

Incompréhension…

Voilà que depuis quelques mois, un projet de décret dont La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.com ) a pu consulter copie est en passe d’être finalisé. Il s’agit du « décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement des guichets uniques des zones économiques industrielles sis à Abidjan- PK24 Akoupé-Zeudji, à Ferkessédougou et du parc industriel sis à San Pedro ».

Le hic, c’est que selon ce document, ces guichets uniques seront intégrés à la société (privée) concessionnaire. Il s’agit, selon nos informations, de la société Arise Ivoire, succursale ivoirienne de la multinationale Arise IIP. Selon nos informations, le CEPICI manœuvrerait pour abriter ledit Guichet Unique contrairement aux dispositions du modèle mis en place.
A partir de ce moment des interrogations s'en degagent :

Cette velléité du CEPICI remettrait elle en cause les Guichets Uniques spécialisés tels ceux du transport, du foncier et des PME? Pourquoi ce guichet ne s’intègre t-il pas à la SOGEDI pour que l’Etat évite des distorsions d’informations à offrir aux opérateurs industriels ? Comment comprendre que le guichet unique soit propriété d’un opérateur privé, dont les charges (salaires des agents et fonctionnaires) de fonctionnement sont portées par l’Etat ? N’est-ce pas la porte ouverte à d’autres entreprises bénéficiaires de concession industrielle de solliciter un décret de la même nature en leur faveur, afin de profiter des mêmes avantages qu’Arise Ivoire ? Autant de zones d’ombre auxquels nous apporterons des éclairages, mais aussi plus de détails tels que les ramifications qui pourraient se cacher derrière cette affaire. Nous y reviendrons.

MC

 

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 Invité au lancement des activités du Réseau des coopératives agricoles féminines de la région du Tchologo (RECAFERT), Dr Théodore Konimi, directeur général du Programme national de cohésion sociale (PNCS), a profité de cette opportunité pour sensibiliser, ce vendredi 12 mai 2023 à Ferkessédougou (570 km au Nord d’Abidjan), l'ensemble des femmes de la région du Tchologo sur ‘’la cohésion sociale et l’autonomisation de la femme’’.

Dr Théodore Komini a remercié les organisatrices d’avoir associé l'image de son institution à l’événement qui, selon lui, œuvre au rassemblement pour le vivre-ensemble. Il a exhorté les femmes à réitérer leur mobilisation, leur implication dans tous les défis pour que la région du Tchologo sonne le retour à la stabilité de la zone septentrionale de la Côte d'Ivoire et entonne l'hymne du développement. 

‘’Nous ne pouvons rien faire, nous ne pouvons rien réussir sans votre implication, vous les femmes. En répondant à votre invitation, je suis venu vous mettre en mission pour gagner la bataille de la cohésion sociale. Impliquez-vous vraiment et intégralement dans tous les défis auxquels nous sommes confrontés ici’’, a appelé Dr Konimi, cité dans une d’information transmise, dimanche, à l’agence de presse Top News Africa.

‘’Ce sont les défis sécuritaires, les défis liés à la paix, les défis liés à la cohésion sociale, les défis liés à l’autonomisation de la femme, parce que l’autonomisation de la femme c’est aussi le socle du développement d’un pays », a ajouté le DG du PNCS.

Le président Ouattara, a-t-il poursuivi, insiste au renforcement des capacités des organisations de femmes dans la dynamique de construction et de consolidation de la paix dans notre pays. 

L'approche pédagogique de Dr Théodore Konimi a permis aux femmes de mieux s’instruire sur le poids qu'elles doivent peser dans la paix sociale durable. 

Les participantes ont été également invitées à soutenir activement l’éducation des filles qui est une source d’autonomisation de la femme et de s’investir dans la cohésion sociale pour un retour effectif de la paix. 

Selon Dr Konimi, dans sa mission traditionnelle de travailler à la paix et la cohésion sociale, le PNCS déploiera bientôt des équipes pour une politique de proximité en allant à la rencontre des masses à travers, le  ‘’Cercle de paix’’, une approche terrain qui formera les femmes et les jeunes sur la cohésion sociale et la paix aux niveaux local et national. 

Il s’agira de séries de rencontres qui serviront à réinstaurer la confiance et promouvoir l’échange entre tous à la faveur de solutions pour la prévention des conflits. 

La rencontre a été présidée par Sory Jean Pierre, Préfet de région du Tchologo, Préfet du Département de Ferkessédougou, en présence des autorités administratives de la région dont le représentant du Maire de Ferkessédougou, des 2è et 3è Vice-présidents de la région du Tchologo, représentants le Président de la région , le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, signale-t-on.

 

Source: Top News Africa

 

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La question de l’identification se pose comme un maillon essentiel de toutes les politiques de développement, a déclaré le directeur général de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), Christian Ago Kodia, lors de la table ronde des bailleurs de fonds sur le Registre national des personnes physiques (RNPP), le 11 mai 2023 à Abidjan.

Selon le directeur général de l’ONECI, qu’il s’agisse de la lutte contre le terrorisme, de l’inclusion financière, de l’utilisation rationnelle des ressources de l’administration, de permettre à chaque enfant de bénéficier de la scolarité gratuite, de l’autonomisation des femmes, etc, l’identification est la clé de l’existence de la nation.

C’est en cela que Christian Ago Kodia a appelé tous les partenaires nationaux et internationaux à trouver des synergies nécessaires pour que l’action de l’ONECI puisse connaître une impulsion dynamique et que la constitution du RNPP soit une réalité dans un délai plus bref.
Poursuivant, il a souligné que l’organisation de cette table ronde vise à mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre des projets et programmes du plan d’actions 2023 de l’ONECI.

Il s’agit in fine, d’accroître la capacité financière de de l’ONECI, en vue du financement de 10 projets structurants. Notamment, la construction et l’équipement de 1 500 centres d’état civil, la numérisation et l’archivage des registres d’état civil des 822 centres d’état civil que compte la Côte d’Ivoire, la construction de 05 bureaux régionaux de proximité, la construction et l’équipement de 26 postes frontaliers, etc.
La réalisation de ses projets s’inscrit dans le cadre de la politique volontariste du gouvernement de moderniser l’état civil.

Le président du conseil de surveillance de l’ONECI, Joseph Dja Blé, a pour sa part, a fait observer que l’identification des personnes vivant en Côte d’Ivoire est une préoccupation majeure pour l’Etat, indiquant à l’occasion que cette rencontre permettra à sa structure d’obtenir des engagements forts auprès des partenaires.

Pour rappel, l’ONECI a été créée en 2018. En 2022, elle a identifié 2 millions de personnes. A ce jour, 5,3 millions ont été produites par l’ONECI contre 4,6 millions de cartes distribuées.  

KI

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