Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Kaspersky, leader mondial en cybersécurité, a publié en mars dernier les résultats d'une étude sur la maturité des PME ivoiriennes en matière de cybersécurité. Cette étude met en lumière le déficit de formation dans un contexte de forte digitalisation de l'économie ivoirienne. En effet, 81% des PME interrogées ont admis ne jamais avoir reçu ni donné de formation en cybersécurité, ce qui est préoccupant dans un environnement de plus en plus exposé aux risques cyber.

La cybersécurité est devenue un enjeu crucial pour toutes les entreprises, et les PME ivoiriennes ne font pas exception. Bien que certaines ne prennent pas encore suffisamment cet enjeu au sérieux, de plus en plus d'entreprises commencent à comprendre l'importance de protéger leur infrastructure informatique contre les cyberattaques. L’enquête menée par Kaspersky avec Opinion Way a révélé que plus de la moitié des PME interrogées ont été victimes d'au moins une attaque cybercriminelle au cours de l’année 2022. C'est pourquoi il est crucial que l’ensemble du corps économique, y compris les PME, prenne des mesures de protection adéquates pour se protéger contre les cybermenaces.

Une bonne stratégie de cybersécurité, pour être résilient face aux menaces, ne peut se passer de formations, de sensibilisation de tous les acteurs d’une organisation. Les PME sont particulièrement vulnérables, car elles ne se sentent pas concernées face aux menaces les plus médiatisées, et, disposant de ressources limitées, font l’impasse sur la cybersécurité. Pourtant, il existe des solutions accessibles aux petites et moyennes entreprises et adaptées à la réalité de leurs besoin, telles que Kaspersky Endpoint Security Cloud qui permettent d’optimiser notamment la gestion de la sécurité de tous les postes via une console unique. Cependant, malgré les capacités d’automatisation des technologies de cybersécurité, les pratiques, réflexes et bonnes habitudes prises par tous les salariés de l’entreprise sont également au cœur de la résilience d’une entreprise face aux menaces. L’humain, formé, peut en effet être le premier rempart face aux menaces… ou le maillon faible, s’il n’est pas sensibilisé ! 

Kaspersky met ainsi à disposition des PME en Côte d'Ivoire, et à travers le monde une gamme de formations en cybersécurité pour leur permettre de mieux appréhender les risques liés aux attaques cybercriminelles et de mettre en place des mesures de protection adaptées. Ces programmes vont d’une éducation très large aux bonnes pratiques simples, jusqu’à des programmes très pointus destinés aux personnels déjà experts, ou avancés en termes de compétences IT.

"Les PME ivoiriennes ont un rôle vital dans la croissance économique du pays. Elles représentent une grande partie des emplois et des revenus générés, mais elles sont également plus vulnérables aux cyberattaques en raison de leurs idées reçues, mais aussi parfois d’un manque de ressources, humaines ou techniques. C'est pourquoi il est essentiel de sensibiliser les dirigeants et les employés des PME à l'importance de la cybersécurité et de leur fournir les compétences et les outils nécessaires pour se protéger efficacement. En investissant dans la formation en cybersécurité, les PME peuvent non seulement se protéger contre les attaques, mais aussi améliorer leur compétitivité, renforcer la confiance de leurs clients et contribuer à l'émergence d'une nouvelle économie numérique en Côte d'Ivoire", a déclaré Pascal Naudin, Head of B2B Morocco, Tunisia, West & Central Africa.

MO

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La Chine a appelé lundi 8 mai 2023, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Qin Gang, à stabiliser ses relations avec les Etats-Unis, qui passent par une période de tension en raison de certaines questions économiques et géostratégiques.

« Les relations entre la Chine et les Etats-Unis sont d’une grande importance non seulement pour les deux pays, mais également pour le monde entier », a dit M. Gang, lors d’entretiens à Beijing avec l’ambassadeur américain en Chine, Nicholas Burns.

Les relations entre les deux premières puissances économiques mondiales sont entrées depuis un certain temps dans une phase de tension en raison de différences notamment au sujet de Taiwan et de l’accès de la Chine à certaines hautes technologies notamment celle des semi-conducteurs.

Il est impératif de stabiliser les relations entre la Chine et les États-Unis et éviter une spirale de la tension entre les deux pays, a indiqué le chef de la diplomatie chinoise.

Rappelant les principes du respect mutuel, de coexistence pacifique et de coopération gagnant-gagnant, M. Gang a émis le souhait de son pays de voir la partie américaine œuvrer pour faire avancer les relations bilatérales sur la bonne voie.

« Nous devons faire avancer les négociations (entre les deux pays) sur la base du respect mutuel et des avantages partagés », a encore dit le responsable chinois.

ng

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lundi, 08 mai 2023 14:32

Nigeria: 58 otages libérés

La police du Nigeria a indiqué dimanche 7 mai 2023 avoir libéré 58 otages détenus par des gangs dans l’Etat de Kogi (centre) lors d’une opération qui a fait une victime parmi les personnes enlevées.

La police “a sauvé 58 personnes prises en otages dans la forêt Udulu”, a déclaré une porte-parole, Josephine Adeh.

L’une d’entre elles “a malheureusement été blessée lors de l’opération et est décédée sur place. 58 autres personnes ont été traitées dans un hôpital”, a ajouté Mme Adeh.

L’opération de sauvetage a été menée avec d’autres organismes de sécurité et des chasseurs de plusieurs communautés locales”, a-t-elle précisé.

Après une fusillade, les preneurs d’otages ont pris la fuite laissant derrière eux les otages, selon la police.

hn

 
 

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La Chine ne cesse d’impressionner. Après avoir tourné la page du séisme sanitaire du Covid-19 au début de l’année 2023, la croissance économique du pays a renoué avec une trajectoire haussière.

Cependant, le rythme de la reprise laisse planer des doutes quant à la durabilité du « miracle chinois », ou l’ascension économique fulgurante du pays durant les trois dernières décennies.

L’année 2022 a été particulièrement difficile pour le pays. Les fermetures des hubs économiques et industriels dans le cadre de la politique dite de zéro Covid-19 ont freiné la croissance de l’économie. Le PIB s’est installé à 3%, un score modeste par rapport à la période allant de 1979 à 2010, quand « le miracle chinois » s’opérait. Durant cette période, le PIB augmentait d’environ 10% chaque année. En 2021, lorsque la pandémie battait son plein dans le monde, la Chine a réalisé une croissance de 8%.

Encouragés par les signes de forte reprise durant les deux premiers mois de 2023, les dirigeants chinois se sont fixés l’objectif de réaliser une croissance de 5% sur toute l’année. Une cible jugée trop ambitieuse par les sceptiques.

Les institutions financières internationales, dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, semblent être emportées par l’optimisme en provenance de Chine. Selon elles, le PIB du géant asiatique devrait atteindre 5,1% et 5,2% respectivement cette année. Les institutions de Bretton Woods estiment même que la Chine sera le moteur de la croissance mondiale en 2023. Encore plus, des banques internationales d’investissement portent les projections à plus de 6%.

Selon des chiffres rendus publics récemment par le bureau national chinois des statistiques, le PIB du pays s’est installé à 4,5% durant le premier trimestre de l’année en cours.

Cependant, les perspectives de croissance semblent fragilisées par des défis majeurs. Ceux-ci sont liés en particulier à la situation géostratégique mondiale et à l’incertitude qui plane sur le monde. Les autorités du pays au plus haut niveau en sont conscientes.

Les analystes estiment que l’expansion chinoise demeure en grande partie tributaire de la réussite du processus de modernisation, érigée en priorité absolue par le parti communiste au pouvoir. Au cœur de ce processus, les percées que le pays ne cesse de réaliser dans les nouvelles niches économiques, notamment les nouvelles technologies et l’économie numérique, sont d’une importance vitale.

Sur ce front, la Chine livre une bataille sans merci avec les Etats-Unis, la première puissance économique mondiale. En toile de fond se trouve le contrôle de l’industrie des puces électroniques, ces composantes devenues incontournables dans tout ce qui fait l’économie de demain : de l’automobile aux télécommunications, en passant par les appareils électroménagers et autres.

La question de l’approvisionnement en puces électroniques pose un réel défi pour la Chine, qui souhaite accélérer le développement des industries à haute technologie, notent les analystes, qui prévoient une escalade de la guerre avec les Etats-Unis sur cette question.

La semaine dernière, la Chine a rehaussé le ton. « Il n’est dans l’intérêt d’aucune partie de rompre les chaînes d’approvisionnement et perturber le marché », a dit Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le pays, qui demeure le plus grand marché de puces électroniques au monde, s’est dit déterminé à défendre ses « droits et intérêts légitimes ».

Les États-Unis et la Chine se disputent le leadership mondial de cette industrie. En automne 2022, Washington a annoncé l’instauration de nouveaux contrôles à l’exportation visant à limiter la capacité de la Chine à acheter et fabriquer des puces dont le monde entier connaît actuellement une forte pénurie. La décision a provoqué la colère de Beijing.

La démographie est une autre source de préoccupation pour la Chine. En 2022, le pays a vu sa population diminuer, signalant l’ampleur du défi démographique pesant sur la seconde économie mondiale.

Selon les chiffres officiels, la population du pays, estimée officiellement à plus de 1,4 milliards d’habitants, a chuté pour la première fois depuis les années 1960.

La nation la plus peuplée du monde a perdu 850.000 habitants l’an dernier, du fait d’une natalité en berne, d’après les chiffres du Bureau national des statistiques (BNS). Au total, 9,56 millions de Chinois sont venus au monde, un total insuffisant pour compenser les 10,41 millions de décès enregistrés dans une société rattrapée par le vieillissement, où les nouvelles générations sont réticentes à avoir des enfants. Le taux de fécondité a chuté à 1,15 enfant par femme en 2021.

La situation est tellement préoccupante qu’elle a fait l’objet d’un examen, la semaine dernière, au sein de la Commission centrale des affaires financières et économiques (CCFEA). Il s’agit d’un organe stratégique, placé sous la présidence de Xi Jinping, président de la république et secrétaire général du Comité central du Parti communiste.

Le message était clair : accélérer la modernisation du système industriel de la Chine tout en promouvant un développement humain de haute qualité en phase avec la nouvelle réalité, celle du recul démographique.

Des orientations ont été données pour l’éclosion d’un système industriel moderne holistique, avancé et sécurisé en mettant à profit les opportunités offertes par la nouvelle révolution technologique, notamment l’intelligence artificielle.

Sur le plan démographique, les dirigeants du pays préconisent le perfectionnement de la stratégie nationale de développement humain dans la nouvelle ère tout en s’adaptant aux nouvelles réalités par le biais du maintien d’un développement démographique équilibré du pays à long terme.

Les analystes argumentent que la Chine navigue dans un environnement national et international délicat qui devrait tester la capacité du pays à éviter tout facteur de fragilisation à court et moyen termes et revenir, par la même occasion, au rythme de croissance des années du « miracle ».

hn

 
 

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Le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) et les Surligneurs, un média français animé par des enseignants-chercheurs en droit, bénéficient d’un financement de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) à hauteur de 40 000 Euros, soit environ 26 millions FCFA pour la mise en œuvre d’un projet de jumelage de lutte contre la désinformation dénommé  « La Trousse ».

Le projet de «La Trousse» réunissant «Les Surligneurs» (France) et « Ivoire Check » du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) propose de développer un logiciel en code source ouvert facilitant les processus de rédaction d’articles de vérification des faits et démocratisant cette pratique auprès des citoyens.

Ce projet sera exécuté par ce consortium de deux initiatives francophones de lutte contre les fausses informations pour une durée de neuf mois. 

«C’est une bonne nouvelle que nous saluons. Ceci dénote la pertinence du projet de jumelage que nous avons proposé. Le REPPRELCI remercie non seulement son partenaire, Les Surligneurs mais également le bailleur qu’est l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)», a déclaré le président du REPPRELCI, Lassina Sermé après la notification de ce financement.

«Ce logiciel en sources ouvertes facilitera, nous en sommes convaincus, le travail des rédacteurs d’articles de lutte contre la désinformation avec la mise en place d’un processus clair de rédaction. Il démocratisera également la pratique de vérification des faits auprès des citoyens », a expliqué M. Sermé.

«Pour le succès de ce projet, le REPPRELCI rassure qu’il ne ménagera aucun effort», a conclu le président du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire.

« La lutte contre la désinformation est devenue un enjeu majeur pour la préservation de nos démocraties, or les initiatives impliquées manquent généralement de moyens pour mener à bien leur mission. Nous espérons que la Trousse puisse devenir une plateforme qui répond sur-mesure aux besoins des rédactions impliquées et un outil utile aux autres initiatives francophones de lutte contre la désinformation.» a renchéri Vincent Couronne de Les Surligneurs.

Créé en 2006, le REPPRELCI est une association légalement constituée qui regroupe les acteurs de la presse numérique de Côte d’Ivoire.

Cette faîtière historique des médias numériques ivoiriens qui s’est donnée pour mission d’organiser, structurer et promouvoir l’écosystème de la presse numérique en Côte d’Ivoire a lancé en 2020 une plateforme de lutte contre la désinformation dénommée « Ivoirecheck.com ». 

Concernant le partenaire, Les Surligneurs est un média animé par des enseignants-chercheurs en droit qui se sont fixés  comme mission de remettre le droit au cœur du débat public, à une époque où l’État de droit est dangereusement malmené.

Créée en 2017, il pratique le fact-checking juridique, c’est-à-dire la vérification des propos tenus par les personnalités publiques ou circulant sur les réseaux sociaux, à travers le prisme du droit.  Nous appelons ce travail "legal-checking".

Sercom

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Une rencontre importante a eu lieu le jeudi 4 mai 2023 au siège de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuel (HACA) à Cocody-Deux plateaux 7e tranche. Cette rencontre a été sollicitée par le Cénacle des journalistes seniors et a porté sur les nouveaux médias ainsi que sur la nouvelle loi encadrant désormais l’activité des blogueurs et activistes sur les médias sociaux.

« Les médias évoluent rapidement avec l'arrivée de nouveaux acteurs qui introduisent des pratiques innovantes. Bien que ces pratiques répondent à de nouvelles attentes du public, elles peuvent également entraîner des problèmes, voire des scandales, en ne respectant pas les normes éthiques et en portant atteinte à l'image des professionnels de l'audiovisuel) » a confessé Monsieur Lucien Houedanou Président du Conseil Exécutif du Cénacle des journalistes séniors.

Le Cénacle des journalistes seniors, est une organisation apolitique regroupant des vétérans de la presse ivoirienne, elle s'est engagée à apporter sa contribution à l’assainissement de l'écosystème de la Communication et de l'Audiovisuel en côte d’ivoire. C’est dans cette optique que le Conseil exécutif du Cénacle a pris attache avec le président de l'Autorité Nationale de la Presse (ANP) et celui de la HACA pour organiser une séance d'information et d'échange de vues sur les évolutions du secteur des médias.

Lors de la rencontre avec Me René Bourgoin Président de la HACA, plusieurs sujets ont été abordés, notamment les nouvelles dispositions prévues par les modifications aux lois jumelles sur le régime juridique de la presse et de la communication audiovisuelle, ainsi que les actions nécessaires pour adapter la régulation (et l'autorégulation) aux évolutions en cours.

Le président de la HACA, Me René Bourgoin, a salué l'organisation de cette séance d'échanges et a souligné l'importance de la nouvelle loi. Il a également mentionné son engagement en faveur du respect des règles encadrant le secteur de l'Audiovisuel.

Cette rencontre a permis aux deux entités de discuter de questions importantes liées aux médias et à leur régulation.

A l’issu des échanges, le président du Conseil Exécutif du Cénacle à déclaré que les discussions sans langue de bois de part et d'autre, ont apporté de précieuses réponses à leurs préoccupations, tout en révélant le remarquable travail multiforme que fait la HACA sur le terrain.

Le Cénacle des journalistes seniors qui joue un rôle crucial dans la surveillance de l'écosystème de la communication et de l'audiovisuel en Côte d'Ivoire, a promis mettre au service des nouvelles générations, son expérience.

Mam Ouattara

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La Côte d’Ivoire a obtenu le Prix de la meilleure participation étrangère à la 15ème édition du Salon international de l’Agriculture du Maroc (SIAM 2023). Cette distinction a été remise, le jeudi 04 mai, au ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, à l’occasion d’un diner royal offert par Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux différentes délégations venues prendre part à ce salon.

Ce prix est le signe de la vitalité du secteur agricole de notre pays, selon Kobenan Kouassi Adjoumani :« Le SIAM 2023 a enregistré la participation de grandes nations agricoles. Si la Côte d’Ivoire a été retenue pour ce prix, cela démontre notre dynamisme. Cette distinction est en réalité, le fruit de la politique agricole initiée par le gouvernement ». Et de dédier ce prix au Chef de l’État, SEM" Alassane Ouattara, principal artisan de la politique agricole ivoirienne.

La Côte d’Ivoire, qui a décidé de transformer sur son sol sa production agricole, est présente au SIAM 2023 afin de mettre en avant ses filières et, surtout, les coopératives de transformation de produits. Elle occupe un stand de 300 m2 dont 50 m2 dédié exclusivement aux coopératives de transformation. Plusieurs produits issus de la transformation locale sont donc présentés aux visiteurs.

Outre les coopératives, les différentes structures sous tutelles présentent également aux professionnelles et aux non professionnels les performances et les potentialités d’investissement dans le secteur agricole Ivoirien.  

KI

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Le Président de la République, Alassane Ouattara, veut le meilleur pour l’ensemble des travailleurs en Côte d’Ivoire. À travers son programme de gouvernement "Une Côte d’Ivoire solidaire’’, le Chef de l’État a fait de l’amélioration de la qualité de vie de ses concitoyens, une priorité absolue.

Le gouvernement du Premier Ministre Patrick Achi traduit cet engagement politique fort par la mise en œuvre de nombreuses politiques et programmes en guise de réponses aux revendications et doléances des travailleurs. Grâce à un dialogue social constructif entre le gouvernement et les organisations syndicales, un bond qualitatif a été effectué en 2022, en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie et de travail aussi bien des fonctionnaires et agents de l’État que des travailleurs du secteur privé. Cette amélioration globale de la qualité de vie des populations a été possible grâce à plusieurs mesures qui redonnent de la dignité aux travailleurs.

Dans le secteur public, deux trêves sociales ont été signées sur les périodes 2017-2022 et 2022-2027. Elles ont permis, sur le plan national, d’obtenir, en une décennie, des performances économiques et sociales remarquables. Au profit de l’ensemble des fonctionnaires et agents de l’État, y compris les Forces de Défense et de Sécurité, il s’agit de l’extension et de la revalorisation de 20 000 FCFA par mois de l’indemnité contributive au logement qui était restée inchangée depuis 1993 pour les fonctionnaires civils ; de la revalorisation de la prime mensuelle de transport restée inchangée depuis 2008 ; de la revalorisation, pour la première fois depuis 1960, de l’allocation familiale qui a triplé, en passant de 2 500 à 7 500 FCFA par mois et par enfant, selon les modalités d’application habituelle. Une prime exceptionnelle de fin d’année représentant un tiers du salaire mensuel indiciaire de base du mois de décembre a été instaurée. Elle est payable en janvier de chaque année.

De même, des avancées notables ont été enregistrées dans le secteur privé. On peut citer entre autres, la deuxième revalorisation, en moins de dix ans, du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), qui est passé de 60 000 à 75 000 FCFA, depuis le 1er janvier de l’année ; la revalorisation des Salaires minima catégoriels conventionnels de 9 à 18%, moins de huit ans après le barème de 2015, pour les différents secteurs d’activité auxquels, il faut ajouter trois nouveaux secteurs, notamment les secteurs des mines et carrières, éducation/formation/enseignement confessionnel et éduction/formation/enseignement privé laïc.

Des mesures à l’endroit des retraités ont également été prises. Ainsi, désormais, les retraités du secteur public bénéficient, depuis août 2022, d’une hausse de l’allocation familiale de 5 000 FCFA par mois et par enfant. Et ceux du secteur privé bénéficient d’une augmentation de 5% sur leurs pensions de retraite.

En plus des avantages, l’État a fait un effort exceptionnel en apportant une subvention sur le carburant et la farine boulangère pour un montant de près de 800 milliards FCFA. Il a obtenu des acteurs du secteur privé qu’ils réduisent leur marge en acceptant de plafonner les prix des produits de première nécessité afin de maintenir le pouvoir d’achat des populations.

En outre, en vue de garantir aux populations ivoiriennes, notamment aux travailleurs, l’accessibilité à une meilleure protection sociale, le gouvernement ivoirien, sous l’impulsion du Président de la République, a mis en place la Retraite Complémentaire par capitalisation dénommée La Complémentaire, le Régime social des travailleurs indépendants (RSTI) et la Couverture maladie universelle (CMU), trois nouveaux produits de sécurité sociale.

Ces instruments, mis en place dans le cadre du Programme social du gouvernement (PS-GOUV), ont récemment fait l’objet de la "Ronde du social’’, une campagne itinérante de promotion des outils de protection sociale. Ils participent à améliorer les conditions de vie des populations y compris des travailleurs.

À en croire, le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara, qui s’exprimait à la cérémonie commémorative de la fête du travail, le 1er mai 2023 à la Primature, tous ces acquis montrent, à suffisance, l’importance accordée au dialogue social dans la recherche des solutions aux préoccupations des concitoyens.

C’est à juste titre que les centrales syndicales ont chacune exprimé, ce jour, leurs profondes reconnaissances au Chef de l’État et au Premier Ministre ainsi qu’à tout le gouvernement pour tous ces acquis sociaux qui redonnent de la dignité aux travailleurs.

km

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La ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a procédé, le vendredi 05 mai à Grand-Bassam, à l’inauguration du nouveau bâtiment de la Direction des technologies et des systèmes d’information (DTSI) de son département ministériel pour une école performante et de qualité.

« L’inauguration de ce bâtiment de trois niveaux constitue une étape importante du projet d’éducation numérique. Elle marque l’installation de la direction des technologies et des systèmes d’information dans ses locaux », a souligné Mariatou Koné.

D’une capacité d’accueil de 50 agents, le nouveau siège de la DTSI est composé d’une salle de réunion, de deux salles d’information, d’une cantine et d’une salle pour accueillir les data centers de la phase II du projet.

Cette direction abritera de nombreux services dont* les services de renseignement et d’apprentissage à distance, le système de vidéo-surveillance des établissements, le système de vidéo-conférence pour un travail collaboratif renforcé...

Pour la ministre, la modernisation de l’école ivoirienne, à travers ce projet est une preuve de plus que l’éducation de la jeunesse est et demeure la priorité du gouvernement. Elle a indiqué que la digitalisation s’impose comme « un passage obligé » pour garantir la performance de l’offre éducative face aux nouveaux défis pédagogiques et de développement du pays.

Démarré en 2020, le projet éducation numérique est, selon la ministre Mariatou Koné, est l’illustration parfaite de la volonté affichée du gouvernement de poursuivre les efforts de digitalisation du système éducatif. D’ailleurs, la digitalisation figure au rang des quatre priorités qui se dégagent de l’EGENA, adopté en Conseil des ministres le 03 mai 2023.

Mariatou Koné a exhorté ses collaborateurs à utiliser les outils technologiques pour faire baisser la fraude et la tricherie aux examens.  

km

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Le représentant de la Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), représentant le président de la CGECI, Sanga Koné et le président de l’Association professionnelle des Banques et Établissements financiers de Côte d’Ivoire APBEF-CI, Jérôme Ehui, se sont tous félicités de l’arrivée en Côte d’Ivoire du Fonds de Solidarité africain (FSA) qui entend investir 100 milliards de FCFA en 2023 au profit des entreprises ivoiriennes.

C’était le mercredi 3 mai 2023 à Abidjan-Plateau au cours d’un déjeuner d’affaires ayant pour thème ’’FSA, APEF-CI, CGECI : un partenariat naturel pour la couverture des besoins de financement des entreprises ivoiriennes ’’.

Sanga Koné représentant le président de la CGECI, Ahmed Cissé, a dit au chef de la mission résidente du FSA en Côte d’Ivoire, Aly Guindo, que " les besoins de financement émis par les PME/PMI qui sont estimés à 25%, ne sont pas couverts ".

Aly Guindo, pour sa part, a soutenu que son objectif est d’investir d’ici au 31 décembre 2023 au minimum 100 milliards de FCFA au profit des grandes, des PME et des Petites et moyennes industries (PMI). Un investissement qui pourrait générer, in fine, entre 200 et 300 milliards de FCFA, selon lui.

Saluant les performances économiques enregistrées au cours de ces dernières années par la Côte d’Ivoire, locomotive économique de la sous-région, Aly Guindo s’est engagé à contribuer à l’émergence d’un secteur privé dynamique, résilient et à fort impact.

L’ambition de FSA, selon Aly Guindo, est aussi de travailler au quotidien pour le renforcement et la facilitation de la collaboration entre les banques et les entreprises. « Les banques sont soumises à des pesanteurs opérationnelles et réglementaires, le FSA a des outils pour atténuer ces limites. Et c’est dans ce cadre que nous sommes là », a assuré Aly Guindo.

Le FSA est une institution financière spécialisée dans le développement économique et la lutte contre la pauvreté dans 16 États membres, en facilitant l’accès aux financements des projets d’investissement tant dans le secteur public, privé que dans les activités des microfinances.  

KI

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