Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a assuré ses homologues russe et indien de la volonté de Beijing de renforcer les relations avec Moscou et Delhi, promettant que “la coordination et la coopération” ne feront que se renforcer, dans une démonstration de solidarité avec deux des plus grands voisins de la Chine.

Lors d’une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en marge de la réunion des chefs de la diplomatie de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) qui se tient à Goa, en Inde, le ministre chinois des Affaires étrangères, a indiqué que la Chine et la Russie sont convenues de développer davantage leurs relations bilatérales et de faire de l’OCS une plate-forme de coopération mutuellement bénéfique.

Les deux parties ont également convenu de renforcer la communication et la coordination avec les autres États membres de l’OCS et de maintenir “l’unité” du bloc.

Par ailleurs, le chef de la diplomatie chinoise a indiqué, lors d’une réunion similaire avec le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, que la Chine est disposée à approfondir “la coordination et la coopération” sur les questions internationales et régionales avec l’Inde et à ramener les liens sur une voie “saine” de développement.

“Nous devons tirer des expériences et des leçons de l’histoire, appréhender les relations bilatérales d’un point de vue stratégique et dans une perspective à long terme, nous respecter mutuellement, apprendre les uns des autres et parvenir à un succès mutuel”, a déclaré M. Qin à son homologue indien.

L’OCS a été créée en 2001, principalement à l’initiative de la Chine. L’Inde et le Pakistan sont devenus membres à part entière en juin 2017, et les autres membres sont la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan.

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Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a annulé jeudi 4 mai 2023 sa venue à Paris après les propos du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a jugé la Première ministre Giorgia Meloni “incapable de régler les problèmes migratoires” de son pays.

“Je n’irai pas à Paris pour la rencontre prévue avec la ministre des Affaires étrangères française Catherine Colonna”, a annoncé M. Tajani sur Twitter. ” Ce n’est pas l’esprit avec lequel on doit affronter les défis européens communs”, a-t-il poursuivi.

S’exprimant jeudi sur les antennes de la radio française RMC, M. Darmanin a critiqué la politique migratoire de la cheffe du gouvernement italien de manière jugée “inacceptable” par Rome.

Le gouvernement italien a déclaré récemment un état d’urgence national de six mois pour faire face à l’afflux de migrants illégaux, ayant augmenté de plus de 55% en 2022.

Plus de 105.130 migrants en situation irrégulière sont arrivés l’année précédente en Italie par les voies maritimes méditerranéennes dans le sillage de 2.539 débarquements, enregistrant une hausse “significative” de 55,80% par rapport à 2021, selon des données de la police d’État italienne.

La pression migratoire irrégulière par voie maritime, qui a diminué régulièrement de 2017 à 2019, a inversé la tendance de 2020 à 2022, enregistrant une augmentation significative, a souligné la police d’Etat dans un rapport publié récemment, signalant que le pic d’arrivées a été enregistré en août, ou 16.816 migrants sont arrivés, avec une moyenne de 542,45 débarqués par jour.

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Le sommet entre le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, et le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, prévu dimanche 7 mai 2023 à Séoul portera sur des sujets bilatéraux majeurs tels que la sécurité nationale et les industries de pointe.

Les parties aborderont également la coopération en matière de sciences et technologies, ainsi que les questions liées à la jeunesse et à la culture, a indiqué l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, citant le porte-parole présidentiel, Lee Do-woon.

“Etant donné que les mesures à prendre pour les générations futures, incluant les jeunes, sont au centre des intérêts des dirigeants de tous les pays, y compris la Corée du Sud et le Japon, MM. Yoon et Kishida devraient aborder ce sujet”, a ajouté M. Lee.

Par ailleurs, le responsable a indiqué que la visite en Corée du Sud du Premier ministre japonais Kishida “marquera le redémarrage véritable de la diplomatie de la navette”.

M. Kishida avait annoncé par le biais du secrétaire général à la sécurité nationale du Japon, Takeo Akiba, avoir décidé d’effectuer cette visite de réciprocité en réponse à l’initiative du président sud-coréen Yoon de tenter d’améliorer les relations bilatérales.

En mars, les deux pays se sont engagés à rétablir leurs relations et à renforcer leur coopération dans le domaine de la sécurité après que la Corée du Sud a annoncé des plans pour indemniser les victimes du “travail forcé” sans demander de contribution au Japon.

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La Chine a réitéré, jeudi 4 mai 2023, sa volonté de renforcer sa politique d’ouverture notamment dans le domaine de la technologie des semi-conducteurs, sur fond d’escalade de la guerre avec les Etats-Unis au sujet de ce segment très sensible.

« La Chine est engagée en faveur d’une ouverture de haut niveau. Nous sommes prêts à œuvrer pour un développement commun avec tous les autres pays à travers le partage des opportunités », a indiqué Mme Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Les propos de la responsable interviennent suite à la publication de déclarations attribuées à John Neuffer, président directeur général de la Semiconductor Industry Association des États-Unis, qui a affirmé que la Chine est « notre plus grand marché » et que les sociétés américaines de semi-conducteurs « veulent accéder » au marché chinois malgré les préoccupations du gouvernement américain en matière de sécurité nationale.

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a souligné que la Chine va continuer à défendre ses « droits et intérêts légitimes » dans ce domaine.

Les États-Unis et la Chine se disputent, depuis un certain temps, le leadership mondial des semi-conducteurs, composante essentielle des technologies nouvelles. En automne 2022, Washington a annoncé l’instauration de nouveaux contrôles à l’exportation visant à limiter la capacité de la Chine à acheter et fabriquer des semi-conducteurs dont le monde entier connaît actuellement une forte pénurie. La décision a provoqué la colère de Beijing.

« La Chine est le plus grand marché de semi-conducteurs au monde », a dit la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, soulignant qu’« il n’est dans l’intérêt d’aucune partie de rompre les chaînes d’approvisionnement et perturber le marché ».

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La Traite des personnes est un fléau qui constitue une violation des droits de l’homme. Conscient de ce phénomène multiforme dont la manifestation porte atteinte à la dignité humaine (les victimes subissent des mauvais traitements d’ordre physique, sexuel et psychologique), le gouvernement ivoirien a mis en place un arsenal institutionnel et a pris des mesures reflétant son engagement renouvelé à lutter contre la traite des êtres humains.

La traite des êtres humains désigne généralement le processus par lequel des personnes sont placées ou maintenues en situation d’exploitation à des fins économiques. De 2019 à 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 1 382 victimes de traite des personnes dont 636 mineurs et 746 adultes.

Face à la gravité de ce crime, l’Etat ivoirien a mis en place un dispositif institutionnel et juridique de lutte contre la traite des personnes: une Stratégie nationale de lutte contre la Traite des personnes 2016-2020. Ce dispositif est un cadre de référence de toutes les interventions en matière de lutte contre le fléau.

Les efforts du gouvernement dans l’optique d’éradiquer le phénomène de la traite des personnes se traduit également par la création du Comité national de lutte contre la traite des personnes.

L’installation des cellules régionales de lutte contre la traite des Personnes dans les régions du Sud-Comoé, Gontougo et du Poro vient en soutien de ces actions de lutte contre le fléau.

Du point de vue juridique, l’adoption de la loi nº2016-1111 du 8 décembre 2016 vise à prévenir et à réprimer la traite et l’exploitation des personnes, notamment celles des jeunes filles.

Le pays a aussi ratifié la Convention de Palerme en 2012, avec ses protocoles additionnels.

La législation ivoirienne prévoit des sanctions pécuniaires et préventives aux individus coupables de traite de personne. La traite des personnes est sévèrement punie par la loi allant d’un emprisonnement de 10 à 20 ans et d’une amende de 5 à 20 millions de FCFA.

Pour intensifier le combat contre la traite des personnes, le pays a procédé à la formation de 99 Magistrats, 363 Officiers de la Police Judiciaire et Agents de la Police Judiciaire, ainsi que 157 Diplomates.

De même, un investissement global de 8,802 milliards de FCFA a été fait par le gouvernement pour financer la stratégie nationale de lutte contre ce phénomène, couplée à un plan d’actions quinquennal.

À cela s’ajoute, le renforcement de la coopération internationale et sous-régionale avec certains pays dans le cadre de la protection et de la prise en charge des victimes de traite.

L’objectif de toutes ces initiatives est de promouvoir une approche holistique et multisectorielle dans la lutte contre la Traite des personnes en renforçant les stratégies de prévention, de protection, de répression, de poursuite et de prise en charge des victimes témoins.

Les résultats sont encourageants. De 2019 à 2021, le nombre de plaintes enregistrées s’élève à 419 pour 115 individus poursuivis, 88 condamnés pour traite.

En 2022, ce sont 1 234 victimes qui ont été secourues et prises en charge en Côte d’Ivoire. 56 d’entre elles ont pu être mises en apprentissage quand 49 trafiquants ont été poursuivis.

Déjà en 2015,107 ressortissants ivoiriens, en transit dans des pays voisins ou victimes de traite dans leur pays d’accueil, ont été rapatriés en Côte d’Ivoire.

La prise en charge holistique de victimes de traite est estimée à 2 165 personnes en 2022.

La Côte d’Ivoire continue la lutte contre ce phénomène criminel et accentue la sensibilisation des populations sur ses conséquences. Cette lutte connaît des avancées. L’Ivoirien étant au cœur de la Côte d’Ivoire Solidaire, le gouvernement appelle à une synergie d’actions à l’effet de dénoncer les auteurs de ces actes ignobles. 

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En termes de trésorerie, le secteur de l’électricité a enregistré un déficit de 33,32 milliards de FCFA à fin décembre 2022 contre 57,099 milliards de FCFA en 2021, en dépit de la subvention de l’Etat et des facilités de trésorerie qui ont été mobilisées, a indiqué le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, dans le compte rendu du Conseil des ministres tenu le mercredi 03 mai 2023 à Abidjan-Plateau.

À l’en croire, la production totale de l’électricité à fin décembre 2022 s’établit à 12 139 GWh dont 76,41% de source thermique et 23,59% au titre de la production hydroélectrique. Cette production enregistre une hausse de 6,25% par rapport à son niveau à fin décembre 2021, s’est-il félicité.

Par ailleurs, a-t-il relevé, les achats de combustibles pour la production d’électricité de source thermique évalués à 354,08 milliards de francs CFA dont 309,25 milliards de FCFA pour l’achat de gaz naturel, sont en hausse de 16,27% par rapport à la même période de 2021.  

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Le Conseil des ministres a adopté, le mercredi 03 mai 2023 à Abidjan, un décret portant approbation du contrat de partenariat entre l’État de Côte d’Ivoire et la Société Ivoirienne des Eaux et de l’Environnement pour l’exploitation et la maintenance de l’usine de production d’eau potable de la Mé.

Selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, qui l’a rapporté au terme du Conseil des ministres, la réalisation de l’usine de production d’eau potable de la Mé, d’une capacité de production journalière de 240 000 m3, vise à répondre durablement à la demande croissante d’eau potable dans le District d’Abidjan, par prélèvement d’eau dans la rivière Mé. « Á pleine capacité, l’usine fournira environ 25% des besoins journaliers de consommation en eau de la ville d’Abidjan », a déclaré Amadou Coulibaly.

La convention permettra d’assurer la pérennité de l’exploitation de l’ouvrage et des équipements associés et de les maintenir dans un état de fonctionnement optimal, a-t-il conclu.  

KM

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La Chine a appelé, jeudi 27 avril 2023, à la normalisation de la gestion des questions liées aux frontières du pays avec l’Inde pour servir la paix et la stabilité dans la région.

La Chine et l’Inde doivent normaliser la gestion de leurs frontières et promouvoir les intérêts communs des deux pays, a indiqué le ministre chinois de la Défense, Li Shangful, lors d’une rencontre avec son homologue indien, Rajnath Singh, en marge de la réunion du Conseil des ministres de la Défense des États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à New Delhi.

En tant que pays voisins, la Chine et l’Inde partageaient bien plus d’intérêts communs que de différences, a dit le responsable chinois.

Les deux parties doivent envisager les relations bilatérales sur la base d’une perspective globale, à long terme et stratégique, et renforcer conjointement la paix et à la stabilité mondiales et régionales.

Actuellement, la situation à la frontière sino-indienne est généralement stable et les deux parties ont maintenu la communication par les voies militaires et diplomatiques, a-t-il indiqué, ajoutant que les deux parties devraient adopter une vision à long terme et placer la question frontalière sur une trajectoire appropriée des relations bilatérales.

Le responsable chinois a émis le souhait de voir les deux pays travailler ensemble pour renforcer la confiance mutuelle entre leurs armées et apporter des contributions appropriées au développement des relations bilatérales.

Lundi dernier, l’Inde et la Chine ont convenu de maintenir la sécurité et la stabilité le long de la ligne de contrôle effectif (LAC) dans l’est du Ladakh et de poursuivre le dialogue par les voies militaires et diplomatiques afin de trouver une solution mutuellement acceptable des questions restantes et ce lors du dernier round de pourparlers militaires tenus dimanche.

Malgré quatre opérations de retrait de la vallée de Galwan, de Pangong Tso, de Gogra et de Hot Springs, les armées indienne et chinoise comptent toujours plus de 60.000 soldats chacune et des armes avancées déployées dans la région frontalière du Ladakh.

La tension est montée d’un cran entre les deux géants de l’Asie depuis les affrontements qui avaient eu lieu en juin 2020, faisant 20 morts du côté indien et quatre dans les rangs chinois.

Les deux pays mènent depuis des décennies une rude concurrence pour s’accaparer le contrôle de la connectivité routière et aérienne dans les tronçons contestés à haute altitude le long des 3.488 km de la LAC, du Ladakh (ouest) à l’Arunachal Pradesh (est), riche en eau et en minerais.

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Le chef du groupe terroriste dit “État islamique” (EI), Abou Hussein al-Qourachi, a été neutralisé lors d’une opération conduite par les services de renseignement turcs dans le nord de la Syrie, ont annoncé dimanche 30 avril 2023 soir les autorités turques.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré, lors d’une interview télévisée, que les services de renseignements turcs suivaient la trace du dirigeant de l’EI “depuis longtemps”, sans fournir davantage de détails sur les circonstances de l’opération.

Le 30 novembre dernier, l’EI avait annoncé la mort de son précédent chef, Abou Hassan al-Hachimi al-Qourachi.

Selon des sources médiatiques, les services de renseignement turcs et la police militaire locale soutenue par la Turquie avaient bouclé samedi une zone située près de la localité Jindires, dans la région d’Afrine (nord-ouest).

Malgré sa défaite territoriale en Syrie, l’EI mène toujours des attaques dans le pays.

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Le Parlement arabe a appelé à un retour à l’accord-cadre au Soudan dans le but de rétablir la voie pacifique et parvenir à une solution politique définitive à la crise dans le pays.

Dans la Déclaration finale qui a sanctionné les travaux de sa quatrième réunion, tenue dimanche au siège de la Ligue des États arabes au Caire, le Parlement arabe a appelé à un cessez-le-feu immédiat et permanent pour épargner le sang des Soudanais, protéger leurs biens et favoriser le retour de la sécurité et de la stabilité.

Il a également mis l’accent sur la nécessité de préserver l’unité des territoires soudanais et de l’armée, rejetant fermement toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures soudanaises visant à prolonger la crise et à alimenter le feu de la sédition parmi le peuple.

Par ailleurs, le Parlement arabe a exhorté la communauté internationale et les donateurs à fournir rapidement toute l’assistance médicale et économique possible au Soudan pour l’aider à sortir de la situation sanitaire tragique actuelle, en particulier après que plus de la moitié des hôpitaux du Soudan ont été fermés en raison des affrontements.

Le Maroc était représenté à cette réunion par Mohamed Bakkouri, président du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, membre du caucus parlementaire du Parlement arabe et président du Comité arabe de la sécurité alimentaire, Khadija Hajjoubi (groupe parlementaire de l’Authenticité et de la modernité), députée de la Commission des affaires sociales, éducatives, culturelles, de la femme et de la jeunesse au Parlement arabe, Mohamed Ayach (RNI), membre de la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’Homme et Mohamed Lahmouch (MP), membre de la Commission des finances et du développement économique.

Les quatre commissions permanentes du Parlement arabe, à savoir la Commission des affaires étrangères et politiques et de la sécurité nationale, la Commission des affaires économiques et financières, la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’Homme et la Commission des affaires sociales, éducatives, culturelles, de la femme et de la jeunesse, ont conclu leurs rencontres samedi.

hn

 
 

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